Le mercredi 13 octobre 2021, le quartier Ahougnanssou est réveillé par les bruits des machines. En effet, il s’agit du renouvellement des dos d’ânes auparavant construit pour limiter les vitesses. Bien que cela soit bénéfique, il y eut quelques inconvénients. Depuis la marche des étudiants de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké quant aux accidents se produisant devant le campus, le préfet de région ainsi que la mairie de la ville avait décidé de la construction des dos d’ânes pour limiter ces accidents. Seul bémol, l’arrivée des bus de la SOTRA va engendrer un renouvellement de ces dos d’ânes construits anarchiquement et avec une hauteur un peu trop élevée.
Apres crevaison de l’un des bus de la ligne 304, il a été décidé de la destruction de ces 6 dos d’ânes construits et commençant du Lycée Djibo Nicolas jusqu’au Campus 2. Ce matin, donc, les machines sont revenues à la charge pour la reconstruction de dos d’ânes avec une hauteur considérable. « C’est encore mieux de les refaire, car la hauteur était trop et il y en a même qui était très mal fait » rapporte Kouyaté Mahamat un taximètre. Même si ces travaux créent des perturbations de la circulation, ils sont bénéfiques et les travailleurs se hâtent sous la supervision de la police pour redonner la fluidité routière.
Sinwindé Cheick Mohamed, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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