Face à la fréquence des accidents de la circulation qui se produisaient au carrefour Yankadi du quartier Dar-es-Salam de Bouaké, la mairie de cette localité a mis en place un dispositif de sécurité. Ainsi, dans le but d’obliger les voitures et autres engins roulants à ralentir et à se déplacer à vitesse modérée, elle a dressé des dos d’âne sur les voies de cette cité.
Et depuis la mise en place de cet obstacle, les chauffeurs conduisent avec prudence et empruntent cette voie d’accès en accélérant de moins en moins. Ce changement est approuvé par les populations, qui ne cessaient de se plaindre de l’attitude des ‘’chauffards’’ et des dégâts qu’ils causaient après leur passage. Pour Malick Bamba, un riverain, les dos-d’âne sont les bienvenus. « Nous saluons notre municipalité pour cette action. Désormais, nos routes ne représentent plus un danger comme par le passé, où les enfants se faisaient renverser en traversant. », s’est-il réjoui le dimanche 2 août 2020.
Si les populations ont accueilli ce nouveau dispositif de sécurité avec joie, pour les chauffeurs, ce n’est pas le cas. La plupart d’entre eux craignent les effets des dos d’âne sur leurs amortisseurs et sur l’état de leurs voitures. « Avec ces obstacles sur nos routes, la circulation devient plus difficile et cela peut à long terme détériorer nos véhicules », s’est inquiété le chauffeur de taxi Moussa Dembélé.