C’est vers les années 1999 et 2000 que Gnimawo Jean Yohane Max Marcel commence à titiller la platine après avoir abandonné les études. Mais, il a été motivé par le travail de plusieurs disc-jockeys de la place « Ce qui m’a poussé à être disc-jockey. C’est dans la période de crise qu’a connue notre pays dans les années 1999 et 2000. C’était difficile pour aller à l’école et nos grands frères qui étaient déjà dans le mouvement à l’instar de “Dj kamus , dj Alpha , Kilabango, m’ont inspiré et depuis lors c’était un rêve pour moi, et j’ai commencé à travaillé en 2000 » Après une quinzaine d’années de formation, il décide de voler de ses propres ailles en quittant son formateur : « J’ai fait 15 ans d’apprentissage avec Dj kamus et juste après en 2015 j’ai moi-même créé ma propre structure qui s’appelle Max évent groupe, qui fait la promotion de spectacle et accompagne des sociétés ici à Bouaké et dans toute la Côte d’Ivoire », nous confie-t-il, le mardi 3 juillet au campus 2 de Bouaké.
Selon lui, il arrive à joindre les deux bouts, car en mettant du sérieux dans son travail, il est beaucoup sollicité pour les activités. Étant un homme très événementiel, il est généralement hors de la ville de Bouaké pour accompagner des entreprises pour la promotion de leurs produits mais une fois qu’il est dans la capitale de la paix, il se consacre à sa famille. Abordant le chapitre de la prestance des disc-jockeys de Bouaké, il a mentionné que ces derniers ont un bon niveau mais il suffit de revaloriser leurs salaires : « Je pense que les Dj de Bouaké sont très talentueux et je pense qu’il faut mieux valoriser les conditions de vie d’un disque Joker pour qu’il ne soit pas mal vu dans notre société » , a souhaité celui qu’on appelle le Sniper.
Fidel Oussou, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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