Le ‘’Djabi” ou le Henné est une substance qui est reconnue pour ses reflets qu’il donne à la chevelure et aux tatouages. Dans la tradition mandingue, il est utilisé pour des occasions spéciales notamment le mariage, le baptême ou pendant les fêtes. Ainsi, pour répondre aux besoins des clientes, Kadia Diarra, s’est spécialisée dans ce domaine.
Installée au petit marché de Kennedy dans la commune d’Abobo, elle propose ses services au grand public. De passage dans cet endroit, son stand a attiré l’attention de notre reporter. Interrogée sur les contours de son activité, elle s’est confiée sans réserve. Selon Kadia Diarra, depuis toute petite, elle plaçait le henné sur les pieds des femmes. « J’ai aimé le ‘’Djabi” donc j’ai décidé de créer mon magasin afin de contribuer à la beauté de la femme africaine », a-t-elle dit. Par ailleurs, elle a indiqué que pour tracer des figures géométriques sur les mains, elle a besoin d’une colle pour le henné et d’une lame bien tranchante. « Je découpe la colle en petits morceaux et je fais mes créations. Ce travail est très méthodique, car je dois obligatoirement représenter les mêmes figures sur les deux mains. Et aussi choisit deux autres pour les pieds », a-t-elle déclaré.
Pour bénéficier des services de Kadia, il faut débourser une somme de 3000 francs CFA. De loin, elle a souligné qu’elle gagne par jour entre 5 mille et 15 mille francs CFA. Avec cet argent, elle ne se plaint pas d’avoir choisi ce métier.