La Côte d’Ivoire est en chantier dans le domaine des infrastructures routières. Partout, des routes sont construites ou réhabilitées pour relier les localités entre elles, soutenir le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations.
Le reprofilage des routes à l’intérieur du pays a engendré un boom dans le développement du secteur du transport. Et la ville de Dabakala n’est pas restée en marge. Aujourd’hui, 2 types de véhicules de transport en commun sont mis à la disposition des populations villageoises : les taxis ville qui assurent le déplacement des populations à l’intérieur de la ville de Dabakala et les taxis brousse qui se chargent de transporter les voyageurs au delà des frontières de la ville. Ouattara Amadou, un transporteur à Dabakala, exprime un grand soulagement quant aux travaux routiers qui ont étés effectués dans la localité : << En tout cas tout va bien par la grâce de Dieu. Aujourd’hui, grâce au reprofilage des routes le temps que nous passons sur la route est réduit. Si avant je pouvais faire 20 minutes de route pour déposer un client, aujourd’hui je peux le faire en 20 minutes grâce aux routes qui sont bitumées >>. Toutes dans son intervention Amadou d’où elle un problème récurrent à savoir celui des syndicats à qui ils doivent payer de l’argent pour leur place à la gare.
À titre de rappel, la Côte d’Ivoire dispose d’un réseau routier de 82 612 km, dont 7 500 km bitumés. Et en termes d’entretien, plus de 22 000 km sont traités chaque année.
Loin de se satisfaire des progrès réalisés dans le secteur, le gouvernement poursuit les investissements pour rapprocher les régions et les populations, faciliter les échanges et accroître la compétitivité de l’économie.
Jedidja Gnali, contributeur Pepesoupe à Dabakala.