Quelle aberration ! Dirait un bon citoyen en voyant un tel ouvrage le samedi 27 novembre 2021. Censé faire évacuer les eaux, se boucher en à peine quelques mois. Ce quartier populaire, a vu depuis son existence, sa première pause de bitume sur environ 1 kilomètre, recouvrant toute la moitié sud de la voie. Depuis environ 2 ans, cette route de plus de 2 kilomètres, mobilise une équipe d’ingénieurs et techniciens BTP. Un chantier rocambolesque, qui a permis la construction de caniveaux par lesquels les eaux usées et d’écoulement, transiteront pour l’énorme canal aussi en construction. Mais hélas ! L’incivisme de l’Ivoirien étant une gangrène, pousse les indélicats habitants, à faire de ces ouvrages, des bacs à ordures. Une situation vraiment déplorable quand on sait l’utilité de ces caniveaux. Que dire de cet énorme investissement, qui avec l’attitude des populations, donne l’impression de ne pas avoir de valeurs ? Comme les nouveaux caniveaux du Koweït à Yopougon, ce sont presque tous les caniveaux de la ville d’Abidjan, qui sont ainsi bouchés parce que transformés en dépotoir pour ordures.
Une situation qui fait qu’en saison de pluies, pratiquement tous les quartiers ont des zones inondées. Parfois, le pire arrive dans ce genre de cas. Mais cela n’interpelle apparemment personne. L’on se débarrassera de son costume de responsable et accusera aussi facilement, les autorités de ne rien faire. Il est désormais urgent de faire appliquer la loi sur la salubrité publique, qui impose une taxe aux contrevenants. Je pense que c’est seulement ainsi, que nous arriverons à nous imposer un cadre de vie sain, tout en inculquant des valeurs civiques. Et cela dans l’union et la discipline, pour un travail bénéfique à tous.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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