C’est au milieu des années 1990 que l’internet voit le jour en Côte d’Ivoire. Cette révolution technologique venait vulgariser l’information. Mais l’accès à Internet nécessitait beaucoup de sous. Il fallait avoir un ordinateur et souscrire à des data via un opérateur spécialisé. C’est alors qu’on a vu naître des cybersespaces. Ceux-ci en nombre réduits, permettaient aux désireux d’avoir accès au monde en un seul clic. Puis progressivement sont nés plusieurs espaces du genre à travers tout le pays.
Mais aujourd’hui, la réalité est toute autre. D’abord avec l’avènement des systèmes androïdes, qui permettent aux téléphones d’être connectés à Internet. Puis, les autres systèmes d’exploitation ont suivi. Aujourd’hui, les téléphones offrent beaucoup plus de possibilités que dans le passé. Ils sont des ordinateurs de poches. Multifonctionnels, ils permettent aux utilisateurs d’avoir sur eux toutes leurs données. Documents, photos, musiques et bien d’autres choses sont désormais accessibles. Une situation qui a abouti à la fermeture de plusieurs cyberespaces. Nous avons rencontré Monsieur Kouakou Guy Stéphane, gérant de cyberespace. Ce dernier nous donne ses impressions ce lundi 26 septembre à 10h.
M. Kouakou, sans passé par 4 chemins, fait son diagnostic. Pour lui, l’avènement des androïdes a tué le business. Aujourd’hui, il est difficile de faire des chiffres d’affaires convenables. Même les traitements de texte, le scan et autres se font via un téléphone désormais. Notre clientèle est essentiellement composée de jeunes de 20 ans et d’adolescents.
Nous avons décidé d’intégrer la calligraphie et la sérigraphie.
Comme on le dit souvent, l’évolution entraîne avec elle la disparition de certains services. Il va falloir se réadapter à chaque fois.
Bainguié Jean-François, Contributeur PepeSoupe à Yopougon