À Bingerville au quartier de la Sicogi, les habitants se regroupent, malgré les pluies, pour déguster de délicieuses frites de pomme de terre. Un mets très appréciés des Ivoiriens, les patates sont épluchées, lavées et baignées dans l’huile jusqu’à l’obtention d’une jolie couleur dorée. Les frites sont ensuite servies avec une sauce pimentée et/ou parfois des œufs durs.
L’origine de la frite reste très floue, partagée entre la Belgique et la France, on estime, sa création aux XVIIème siècle. Ce mets est désigné comme un plat modeste. Consommé à travers le monde, plus de 11 millions de tonnes de frite sont produites mondialement par an. En Côte d’Ivoire, les frites sont particulièrement appréciées, en accompagnement ou en plat principal. Malgré cet engouement pour les frites, la Côte d’Ivoire ne pallie pas à ses besoins, en 2019, c’est pratiquement 40 000 tonnes de pomme de terre qui ont été importé. Les principaux exportateurs de pommes de terre sont les Pays bas et le Maroc. Cette demande accrue en Pomme de terre coute à la Côte d’Ivoire environ 8 000 000 d’euro ce qui fait environ 5 milliards de FCFA selon une étude faite par la ceresco.
L’agriculture de la pomme de terre serrait-elle un marché à prendre en Côte d’Ivoire ?Margaux Luczak, contributeur PepeSoupe à Bingerville