La situation de Kaboré Hassan, vendeur de chaussures en bordure de route à Agboville, est malheureusement celle de nombreux jeunes diplômés dans notre pays. Malgré ses études universitaires, il n’a pas réussi à trouver un travail dans son domaine et a dû se résoudre à vendre des sandales pour gagner sa vie.
Comme beaucoup de jeunes qui cherchent désespérément un emploi, Kaboré a dû se contenter d’une petite activité génératrice de revenus pour subvenir à ses besoins. Depuis trois ans maintenant, il vend des chaussures en bordure de route au carrefour central, un travail précaire et difficile qui lui permet toutefois de gagner un peu d’argent pour s’en sortir.
Malgré cette situation difficile, Kaboré ne baisse pas les bras. Il est déterminé à s’offrir un avenir meilleur et travaille dur pour y parvenir. Avec le soutien de ses parents, il essaie de trouver de nouvelles opportunités pour sortir de cette précarité et poursuivre ses rêves auxquels il croit encore.
Le cas de Kaboré illustre les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux jeunes diplômés dans notre pays. Le chômage, le manque de perspectives et les difficultés économiques sont des obstacles majeurs qui les empêchent de réaliser leur potentiel et de contribuer au développement de leur communauté.
Cette situation de plus en plus critique touche malheureusement plusieurs milliers de jeunes hommes et femmes. Il urge que les autorités locales et nationales prennent des mesures pour soutenir les jeunes et leur offrir des opportunités d’emploi et de formation, afin de leur permettre de réaliser pleinement leur potentiel et de contribuer au développement de notre pays.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon Agboville.
