La récente perte de Lassane Koné, 80 ans, dans le quartier de Sokoura à Bouaké, en raison d’un accident vasculaire cérébral (AVC), souligne l’urgence de sensibiliser et de prendre des mesures préventives contre les maladies cardiovasculaires en Côte d’Ivoire. Les AVC sont l’une des principales causes de décès et de handicap dans le pays, avec des implications significatives pour la santé publique.
En Côte d’Ivoire, les maladies cardiovasculaires sont un problème de santé croissant, touchant un nombre alarmant de personnes chaque année. Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardiovasculaires représentent environ 11% de tous les décès en Côte d’Ivoire. Parmi celles-ci, les AVC sont particulièrement préoccupants, constituant la deuxième cause de décès après les infections respiratoires.
Les facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires en Côte d’Ivoire sont multiples et comprennent l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, le tabagisme, une alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique. Selon une étude menée par le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en 2023, près de 30% de la population adulte ivoirienne souffre d’hypertension artérielle, un facteur de risque majeur pour les AVC et les maladies cardiaques.
Pour prévenir les maladies cardiovasculaires, il est crucial d’adopter un mode de vie sain et de contrôler les facteurs de risque. Cela comprend la promotion de l’activité physique régulière, la consommation d’une alimentation équilibrée et la réduction de la consommation de sel et d’aliments transformés. Des initiatives de sensibilisation et de dépistage sont également nécessaires pour identifier les personnes à risque et leur fournir un suivi médical approprié.
En cas de symptômes d’AVC tels que des engourdissements soudains, une faiblesse d’un côté du corps ou des difficultés à parler, il est impératif de réagir rapidement. Chaque minute compte dans la prise en charge des AVC, et un traitement précoce peut aider à minimiser les dommages et à améliorer les chances de récupération.
En conclusion, la lutte contre les maladies cardiovasculaires en Côte d’Ivoire nécessite une approche proactive et coordonnée, impliquant la sensibilisation du public, la promotion d’un mode de vie sain et un accès adéquat aux soins de santé.
La Rédaction