Le vendredi 07 août 2020, la Côte d’Ivoire a célébré l’an 60 de son accession à l’indépendance acquise en 1960. Chaque année à la même période, ses fils célèbrent cet événement historique à leurs manières comme c’est le cas pour Seydou Soro et ses amis qui ont choisi de se retrouver à leur ‘’Grin’’ habituel situé au quartier Sinistré de Korhogo.
À peine installés à partir de 10 heures que les avis sont divergents sur différents sujets notamment l’indépendance de la Côte d’Ivoire que certains estiment ‘’inachevée’’. En effet, selon Seydou Soro qui est de cet avis, les pays africains et en particulier la Côte d’Ivoire, n’ont pas d’indépendance à célébrer. « Les puissances coloniales ont encore leurs mains dans la gestion économique de leurs colonies. », a-t-il déclaré avec véhémence. À l’opposé, Lacina Soro ne partage pas cette opinion. S’appuyant sur le processus de décolonisation entamé pendant la lutte pour les indépendances, Lacina croit dur comme fer et défend bec et ongles cette liberté acquise par ses aînés au prix de leurs sangs pour certains. « Même si elle apparaît partiellement, cette liberté devrait être célébrée, car c’est une forme d’indépendance », a-t-il soutenu.
Quant à Ibrahim Silué, un autre participant au débat, les autorités étatiques ne devraient pas laisser la puissance coloniale s’immiscer dans la gestion de la Côte d’Ivoire. À l’en croire, il appartient aux jeunes de ramener ce qui manque à cette indépendance par une prise de conscience pour se remettre au travail.