Stéphane Jean-Marie Zouhou est l’un des précurseurs africain du style karaté Kyoshindo qui existe depuis plus de 20 ans. Le samedi 2 avril 2022, comme d’habitude, il enseignait cette discipline à précisément à l’école catholique Saint Gaspard de entre 8 heures et 10 heures.
Kyoshindo signifie l’enseignement d’un art nouveau avec le cœur et l’esprit. Il est un mixte martial, c’est-à-dire un mélange de style de shotokan de chitoryu, de kobudo et de jiu-jitsu. Cette discipline a vu le jour en 2002 au Canada grâce à Jacques Labrecque, mais cela fait 7 années qu’elle est sur le sol africain. La séance à porter sur les positions de base à savoir le zenkutsu, le kiba, le kokustu et heisoku dachi. Bien avant les apprenants dont l’âge oscille entre 6 et 12 ans, dans leurs kimonos ont eu un moment d’échauffement, d’étirement et de cardio afin de préparer les différents muscles.
En effet, le programme de kyoshindo comporte un conditionnement physique important et s’accompagne d’un entraînement technique qui permet d’apprendre à parer les attaques de l’adversaire, de le contre-attaquer le plus rapidement possible. Pour se faire, trois groupes sont constitués en fonction de leurs niveaux de connaissances. On a pour les débutants les ceintures de couleur blanche ensuite la ceinture jaune et enfin la ceinture jaune orangée. Dans chaque groupe, il y’a un chef de groupe. Celui-ci sous surveillance du maître collectivement ou individuellement entraîne ses camarades. Et quand une technique était mal exécutée, il fallait reprendre. Ici, les filles rivalisent avec les garçons car ils assimilent tous facilement les enseignements de Zouhou. “Les arts martiaux, c’est aussi la rigueur et la précision, car un faux pas peut vous coûter très cher surtout lors d’une compétition de haut niveau. ”
Il a exprimé sa satisfaction envers les parents qui ont bien voulu lui confier la formation de leurs enfants.
Stephane Zougouri contributeur PepeSoupe à Abobo
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