Ne pas réussir à l’école ne doit pas être vu comme un échec ou un reflet d’une intelligence inférieure à la moyenne, mais plutôt comme un moyen d’élargir ses horizons quant aux milliers d’autres choix de corps de métier qui se dessinent. Et cela est d’autant plus acceptable quand on sait que celui qui a élaboré la théorie de la relativité, Albert Einstein, ne s’en sortait pas dans le système scolaire. Le plus important quand on remarque que l’école n’est pas faite pour soi, c’est de savoir rebondir sur toutes les possibilités possibles. Ange Kouassi, a bien compris cela.
Âgé de 25 ans, il est informaticien à Kouassi Kouassikro. Ange Kouassi n’a pas réussi à dépasser le niveau 3ᵉ. Mais sans se rabattre sur son sort, il a choisi de se lancer dans l’informatique. Assis sous une espèce de cabane avec son ordinateur bureautique et des enceintes Bluetooth, il fait les traitements de texte et autres tâches de ce genre pour la population de Kouassi Kouassikro. Ce 13 janvier, il nous parle de son activité : « Après plusieurs tentatives aux différents concours sans suite favorable, j’ai décidé de faire ce petit stand où je m’occupe des préoccupations de la population de Kouassi Kouassikro quant à l’informatique. » En plus de l’informatique, Ange Kouassi a des bâches qu’il met en location pour les cérémonies. Il ambitionne de monter une structure de montage vidéo. Ce qu’il faut retenir, c’est que la bonne mentalité est le point de départ de toutes entreprises. Et que si on veut monter un grand empire, on peut commencer par poser de petites pierres.
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Kouassi-Kouassikro.
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