En Côte d’Ivoire, il est fréquent de voir des jeunes gens dans la rue en train de chercher leur pain quotidien. Ils s’adonnent à des activités comme pousse-pousse, aide-maçon, rafistoleurs aussi appelés toclo-toclo, etc. D’autres sont orphelins et/ou déscolarisés. Il est rare de voir ces jeunes gens, communément appelés grouilleurs, scolarisés avec leurs deux parents vivants. C’est pourtant le cas de Sidibé Martial, Élève en classe de 4ème au Lycée Moderne Sassandra, c’est quelqu’un qu’on pourrait qualifier de débrouillard. Les samedis et dimanches, il cherche une activité à faire pour gagner un peu d’argent. Il prône le fait que les parents ne peuvent pas tout faire et qu’il faut alléger leurs charges.
L’activité qu’il pratique actuellement c’est le remblayage. Cela consiste à remplir les chambres des maisons inachevées avec du sable ou du gravier. Il nous dit qu’il pratique cette activité pour subvenir à certains besoins, pour lesquels ils préfèrent ne pas déranger ses parents. Le 19 janvier 2022, voici le message qu’il laisse à ses camarades élèves : « N’attendons pas d’être orphelins pour apprendre à nous débrouiller seuls. Parfois nous devons prendre les devants et aller chercher de l’argent pour s’occuper de nous et de nos familles. »
Ezeckias Kouakou, contributeur PepeSoupe à Sassandra.
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