La chute du prix de plusieurs légumes soulage les ménages en Côte d’Ivoire, notamment à Abidjan, la capitale économique. Il y a à peine moins de deux mois, les critiques sur le coût élevé de plusieurs légumes se faisaient entendre, suscitant l’inquiétude parmi les femmes, principales responsables des achats ménagers. Les vendeuses de légumes, de leur côté, pointaient du doigt les coûts élevés de transport, tandis que les productrices déploraient les pluies abondantes qui avaient des effets néfastes sur les récoltes. Cependant, ces dernières semaines, une évolution positive se dessine avec une baisse significative des prix.

Ce 23 septembre, aux alentours de 13 heures, nous avons visité le marché Gouro d’Adjamé pour évaluer cette tendance. Après avoir fait le tour de plusieurs étals, nous nous sommes arrêtés chez Tra Lou Edwige, une vendeuse de piments et de tomates sur ce marché de gros. Elle nous a confirmé que les prix ont effectivement chuté pour la plupart des légumes, à l’exception de l’oignon, dont le kilogramme se négocie toujours entre 800 et 850 francs CFA. Les baisses de prix sont significatives : le kilogramme de tomates est passé de 800 à 350 francs CFA, le petit seau d’aubergines de 1 500 à 800 francs CFA, et le grand seau de 4 000 à 1 500 francs CFA. Quant au piment “sent bon,” le prix du seau est passé de 10 500 à 5 000 francs CFA, et le tas de gombos se négocie désormais à 100 francs CFA, alors qu’il était initialement à 500 francs CFA.

Cette réduction des prix des légumes est un soulagement pour les ménages, en particulier pour les femmes qui sont souvent responsables des achats. Les raisons de cette baisse sont imputables à la fin de la saison pluvieuse, rendant les conditions climatiques plus favorables.

Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Adjamé.