Laure Marie Houindo, cliente de la Société Générale de la Côte d’Ivoire (SGCI), se retrouve plongée dans un cauchemar financier après avoir été débitée de 250 000 FCFA lors d’une tentative de retrait dans un distributeur automatique de billets (DAB) Ecobank à Bel-Air. Son récit poignant met en lumière les difficultés rencontrées par de nombreux clients confrontés à des litiges bancaires et à la lenteur des processus de résolution.
Le 28 janvier, Laure tente de retirer de l’argent au DAB Ecobank, mais après deux tentatives infructueuses et un message d’erreur indiquant un problème de réseau, elle constate avec effroi que son compte a été débité de ses précieuses économies. Elle se rend alors à sa banque, la SGCI, pour signaler l’incident et déposer une réclamation.
Malgré ses efforts, le traitement de sa réclamation se révèle être un véritable parcours du combattant. Après avoir suivi les procédures recommandées par sa gestionnaire de compte et le service Yeri de la SGCI, Laure ne reçoit aucun retour pendant plus d’un mois. Lorsqu’elle contacte à nouveau le service Yeri pour obtenir des informations sur l’état de sa réclamation, elle se voit renvoyer de service en service, sans aucune solution concrète.
Déterminée à obtenir justice, Laure se rend finalement au service contentieux de la SGCI le 20 mars, où elle se heurte à un nouveau mur. Malgré ses demandes répétées d’enquêter sur l’incident et de consulter les caméras de sécurité du DAB Ecobank, la SGCI se décharge de toute responsabilité en affirmant ne pas avoir le pouvoir d’intervenir dans une affaire impliquant une autre banque.
Dans une impasse et désespérée de récupérer ses économies durement gagnées, Laure se retrouve ballottée entre les différentes institutions financières, sans aucun espoir de résolution de son litige.
Son histoire révèle les failles du système bancaire ivoirien en matière de protection des droits des consommateurs et de résolution des litiges. En l’absence d’une intervention rapide et efficace des autorités compétentes, Laure Marie Houindo et de nombreux autres clients se retrouvent laissés pour compte, confrontés à l’angoisse de perdre leurs économies sans aucun recours apparent.