Grâce aux économies qu’il a réalisées sur les chantiers de construction dans le quartier Bia-Sud, l’ancien manœuvre Ahmed Yaya s’est acheté une charrette pour vendre du café. Aujourd’hui, avec son nouveau travail, le vendeur qui a lancé son commerce avec la somme de 20 mille francs CFA, se fait des bénéfices de 3 000 francs CFA par jour.
Ce qui est nettement supérieur au salaire qu’il touchait lorsqu’il était aide-maçon. « Je gagne mieux ma vie en vendant du café. Dans la maçonnerie, il me fallait travailler sur plusieurs chantiers pour avoir suffisamment d’argent », a expliqué Ahmed ce mercredi 6 janvier 2021. La vente de café est une activité parfois difficile. En effet, à chacun de ses déplacements, le vendeur peut être confronté à des situations imprévues. « Il y a des moments, quand nous sommes en saison sèche, les clients demandent à boire du café. En ce qui concerne les difficultés, je peux parler des relations avec certains consommateurs. Ce n’est pas toujours que les choses se passent bien avec les clients. Parfois, les rapports sont difficiles, mais nous finissons par nous entendre », a dit le vendeur ambulant.

Son souhait étant d’augmenter ses bénéfices, Ahmed pense à s’offrir une seconde charrette, dont la gestion sera l’affaire d’une autre personne qu’il va employer.
Propos recueillis par Stéphane Zougouri, à Koumassi, le mercredi 6 janvier 2021.