Anciennement vendeuse d’attiéké à Abidjan, c’est à Dabakala que Ouattara aicha vient entamer une autre activité de commerce.
À la faveur d’un mariage contracté il y a un peu plus de deux ans, elle vient s’installer dans la ville de Dabakala avec son époux. Étant déjà en activité dans la capitale, elle ne veut pas rester oisive. Elle est encore jeune, elle a 32 ans, elle décide de vendre, d’acheter du poisson, de le fumer et de le vendre. C’est une activité qui est assez rentable pour elle.
Quand on demande à aicha d’où elle tire tout ce courage et cette énergie pour entreprendre avec autant d’ardeur, elle explique qu’elle est orpheline. Très tôt, son père s’en est allé. La charge de les éduquer revenant à leur maman, quatre autres frères et sœurs se sont armé de courage pour aider leur mère dans toutes ses tâches. C’est là qu’elle a appris à se battre, à travailler, à chercher toujours à gagner de l’argent.
C’est juste à côté de son logement qu’elle a posé la barrique et le grillage qui lui servent de matériels de travail. « Ce n’est pas toujours qu’on gagne de l’argent. Souvent, on peut perdre à cause de la mauvaise qualité du poisson qu’on nous livre. Ils pourrissent très vite quand la clientèle ne se pressent pas. » Explique aicha pour donner quelques accrocs qu’elle rencontre dans ce commerce.
Cela n’est pas fait pour la décourager, car pour elle, c’est comme ça le commerce. Ça ne marche pas aujourd’hui, demain, ça va marcher.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe, Dabakala.
AICHA PASSE DE LA VENTE DE L’ATTIEKE À LA VENTE DU POISSON FUMÉ
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