C’est pendant les années 1990 que Traoré Aziz a commencé à exercer le métier de vendeur au grand marché de Bouaké. Mais il va se retourner à Abidjan après que ce marché a été ravagé par le feu. Tout comme Aziz, plusieurs personnes ont été véritablement touchées par ce sinistre. Notre interlocuteur ne va pas se laisser emporter par le découragement, il va beaucoup se battre et se retrouver dans sa ville départ pendant les années 2000 pour se relancer dans le domaine qu’il a toujours aimé qui est le commerce. « Dans ce domaine d’activité, il y a assez de difficulté, mais en tant qu’un “grouilleur” il faut abandonner les choses inutiles pour se concentrer et avancer. J’ai eu le soutien de mes parents, car à un moment de la vie, j’avais tout perdu, le marché n’allait plus et j’étais limité pour avoir un magasin, mais avec la volonté et le courage, j’ai pu me faire une place dans la société. Dans ce métier, nous prenons assez de prêts, mais il faut savoir rembourser pour bénéficier de la confiance des personnes qui t’offrent les marchandises » a-t-il souligné. Les vêtements et les chaussures de toute tendance masculins constituent la majorité des articles qu’il vend. Installé entre le centre de santé des sœurs et l’école primaire catholique Notre Dame des Apôtres, Traoré Aziz, prend de la joie à mener à bien son activité comme nous l’avons vu le mardi 05 septembre 2021. Chez lui, il est préférable de tenir bon peu importe les difficultés, car le courage et la patience sont des noms qui ne trahissent pas.
Oussou Fidel, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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