D’origine togolaise, Sahenou Yaovi Daniel est un jeune dévoué pour le travail. Après de multiples recherches d’emplois sans succès et avoir économisé de l’argent, il a décidé de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat. Très alerte avec ses contacts, il a fait l’option d’avoir un maquis qui pourrait lui rapporter un peu plus. Depuis le vendredi 29 octobre 2021, il a ouvert son espace baptisé “Togoville” au quartier Air-France, rue 18 en partant vers le mythique fromager du quartier Nimbo. Si aujourd’hui, il a le sourire, tout n’a pas été rose pour ce jeune Togolais. Il a eu à travailler dans un restaurant, mais il a dû démissionner et se relancer dans d’autres activités.
Même s’il a bien lancé son activité économique, ses grosses craintes sont les taxes de la mairie et du Bureau Ivoirien des droits d’auteur (BURIDA). « Pour une cave, on ne peut pas rentabiliser immédiatement quand on commence, l’argent ne sort pas sur-le-champ. Tu peux investir deux millions, mais avant d’avoir la somme, tu dois attendre un an après avant de récupérer la moitié de ce que tu as dépensé », raconte-t-il. Chaque jour, à partir de 13 heures, il ouvre son espace pour ne repartir qu’aux alentours de 2 heures et 3 heures du matin.
Oussou Fidel, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
Lire aussi ⬇️
UNE NOUVELLE CAVE À KOLLIAKRO
LA CAVE DE VIRGINIE
LA CAVE DE SALOMON