L’école ne semble pas le moyen de réussite pour tous. Car, après années à vouloir suivre cette voie, nombreux sont ceux qui n’arrivent à trouver une issue favorable. C’est le cas de Désiré Arsène Koffi, un jeune électricien en bâtiment.
En effet, après plusieurs échecs au Baccalauréat, Désiré a dû quitter les bancs pour s’investir dans une activité génératrice de revenus pour se faire une bonne santé financière. De ce fait, c’est dans l’électricité qu’il a développé une passion pour en faire son gagne-pain. Avec pour credo “À cœur vaillant il n’y a rien d’impossible “, il s’est donné les moyens d’apprendre ce métier afin d’en maîtriser les rouages.
Ainsi, c’est auprès de son grand frère Olivier Koffi et un devancier dans le domaine qu’il fait ses premiers pas. Le mercredi 30 septembre 2020, il était à l’œuvre dans un bâtiment au quartier Beaufort de la ville de Bouaké sous le coup de 10 heures. Interrogé, Désiré n’a pas caché son envie de s’exprimer.

Selon lui, l’école est certes un cadre de formation aux grands métiers, mais ce n’est pas la seule voie de réussite. « L’école contribue à la réussite mais, ce n’est la pas le seul moyen de réussite car chacun a sa chance. », a-t-il indiqué. Se voulant discret sur ses revenus, Désiré a fait savoir que tant qu’il y a des chantiers, il arrive toujours à trouver de quoi subvenir à ses besoins. D’ailleurs, il dit économiser de l’argent pour une autre tentative au baccalauréat en tant que candidat libre. À cet effet il s’est trouvé un second emploi où il est le manager d’un maquis les nuits.