Passionné de l’électronique, c’est au Centre d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle de Bouaké que Emile Kouassi Kouakou fait ses études. Il sort de cet établissement au bout de 3 années avec un Certificat d’Aptitude Professionnelle en Mécanique Générale, il y a une vingtaine d’années maintenant.
Diplôme en poche, il part à Abidjan où il affine la pratique de son apprentissage auprès de plusieurs artisans du secteur informel. Au bout de la 3eme année d’apprentissage, Emile rentre à Bouaké et s’installe au quartier Commerce, non loin de l’agence MTN de la ville.Aujourd’hui, Emile 48 ans, est marié et père de 4 enfants.
Son honnêteté et son habileté au travail font de lui un homme très respecté dans le quartier, à en croire Ousmane Koné, gérant d’un magasin de vente de vêtements.
Ce lundi 07 octobre 2019, Emile travail sur une bobine, confiée par un opérateur économique de la ville. L’électrobobinier confie: “Je suis à mon atelier à 7 h 30. Pour ce qui concerne mes heures de descente, c’est selon la taille de la tâche à effectuer. Parfois, je peux aller jusqu’à 22 h ou 23 h. Et c’est comme ça depuis 15 ans.”Avec des tarifs pour le rebobinage à 20.000 FCFA ou 80.000 FCFA selon la puissance de l’appareil, il gagne bien sa vie.
En effet, Emile rassure: “Au minimum, je gagne 200.000 FCFA chaque mois, une fois que j’ai retiré toutes mes charges.”
Si tout semble aller pour le mieux pour lui, les coupures de courant récurrentes ces derniers temps dans la ville mettent son activité à mal. Pour y pallier, Emile prévoit, dans les jours à venir, s’offrir un groupe électrogène pour ne plus être entièrement dépendant de la compagnie d’électricité.(286 mots)