Diara Fousseny, un vendeur de sacs à dos, de petits sacs à bandoulière et de ceintures, traverse actuellement une période florissante. Son emplacement à l’entrée du parking, derrière l’immeuble Mirador, à seulement 20 mètres du carrefour abritant la gare de la compagnie SBTA, lui offre une visibilité précieuse. Dans cette partie d’Adjamé, où plusieurs petites ruelles sont transformées en marchés, Fousseny propose une sélection de sacs de haute qualité, en mettant particulièrement l’accent sur les modèles en cuir. Dans un environnement où la concurrence est féroce, il déploie toutes ses compétences pour attirer la clientèle, dans un contexte où les règles ne sont pas prédéfinies.
Les prix de ses produits varient en fonction de l’attitude du client et des regards échangés avec la concurrence environnante. Comme on le dit dans le jargon ivoirien, “c’est la rue”. La concurrence est telle que certains sont capables de vendre à perte pour se consoler d’une journée difficile. Un sac initialement affiché à 10 000 FCFA peut facilement être négocié à 4 000 FCFA, en raison de la possibilité de perdre le client au profit d’un concurrent voisin. Malgré cette dynamique de marché complexe, Fousseny Diara affirme qu’il s’en sort plutôt bien. Son activité lui permet de s’intégrer socialement.
Fousseny a confié qu’il parvient à prospérer dans cet environnement compétitif, parfois déloyal, grâce à sa capacité d’adaptation. Tout en faisant face aux fluctuations du marché, il continue de proposer une qualité de produits satisfaisante. Son sens des affaires et son dévouement font de Fousseny un entrepreneur prometteur pour l’avenir.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Adjame.