« Tirons notre courage de notre désespoir même. »
C’est de cette Citation de Sénèque (Questions naturelles – env. 47 ap. J.-C.) que Geneviève BANDAMAN tire sa force pour devoir marcher la tête haute.

Issue d’une famille modeste, disposant de très peu de moyens, elle a dans l’idée d’être indépendante afin d’éviter un surplus de dépenses à ses parents. Rien ne se dessinera, surtout qu’à partir de la classe de première, elle tombe enceinte.
Cette situation de fille-mère ne l’arrête pas dans son désir d’être autonome. Avec le peu de moyens que lui octroie le père de son enfant, elle achète un container qui lui sert de magasin et qu’elle installe au marché de N’gattakro.

Aujourd’hui, elle arrive à subvenir à ses besoins et à s’occuper de son enfant : « On ne peut pas dire que ça va totalement, mais on s’en sort par la grâce de Dieu, car je peux en avoir pour mes besoins et m’occuper de mon fils » dit-elle. Geneviève ne s’est pas contentée de cette activité. Elle a repris les études et est en classe de terminal au CBCG (Centre Bureautique de Communication et Gestion), où elle prépare un baccalauréat technique.
Geneviève pense que c’est l’arrivée qui compte : « On peut tomber mais il faut savoir se relever. Je suis en terminal malgré le retard accusé par la grossesse, mais je ne me suis pas découragée car c’est l’arrivée qui compte.
Actuellement, c’est la rentrée. Je cherche quelqu’un pour gérer le magasin.” La jeune mère a fait savoir qu’il faut se battre pour créer son petit chemin, car on ne sait pas de quoi demain sera fait.( 274 mots)