Recalé en classe de CM1, pour cause de l’école buissonnière, le jeune Kramon Sanogo, âgé de 11 ans, a été très tôt récupéré par son oncle Mohamed Sanogo, pour une formation en mécanique de vélos dans son atelier. Après 5 ans d’apprentissage auprès de ce dernier, le jeune mécanicien se voit confier, la gestion de l’entreprise. En plus de la mécanique, il vend aussi les pièces détachées, telles que le guidon, la fourche, la pédale, la chaîne et la chambre à air, pour booster sa recette. Il nous fait savoir en ces termes : « chercher l’argent n’est pas chose facile, car je suis obligé de me rendre chaque jour à 6 heures, à mon lieu de travail , sous pression de mon oncle, qui m’attend chaque 19 heures pour le point de la journée » . Avant d’ajouter, que ses prestations coûtent entre 300 francs et 1 000 francs en fonction de la gravité de la panne. « Quand la chance me sourit, je peux faire une recette comprise entre 10 000 francs et 13 000 francs. Au pire des cas, je finis souvent avec 2 000 francs ou 5 000 francs, a-t-il signifié ».
Aujourd’hui, le jeune Kramon Sanogo, préfère continuer dans ce métier, qui est sa passion et qui représente pour lui, une essence. « Comme tout métier, l’on rencontre toujours les petites difficultés dans l’exercice, a-t-il souligné ». Il a terminé ses propos, par un appel à la jeunesse, et incite à ne pas être un mauvais exemple pour la société.
Guillaume DEBASSEU, contributeur PepeSoupe à Danané.
Lire aussi ⬇️
ABOU, VENDEUR DE PIÈCES DÉTACHÉES