Malgré ses études qu’elle a tenu à conduire à leurs termes, Léa Bogbé n’a pas mis une croix sur l’activité qui la passionne depuis sa tendre enfance, la coiffure. Aujourd’hui installée au carrefour du lycée Sainte Ruth de Yopougon où elle pratique le métier de son cœur, Léa en dépit du temps qui passe prend toujours autant de plaisir à se rendre à son lieu de travail pour donner une seconde beauté à ses clientes.
C’est dans cette optique que le vendredi 30 octobre 2020, elle était dans son espace situé en plein air dans ledit quartier. Revenant aux origines de son savoir-faire, elle a confié qu’il est inné. « Le métier de coiffeuse, je ne l’ai pas appris. La tresse, c’est un don parce que depuis mon jeune âge, depuis 1996, j’ai commencé à tresser ».Pour conserver ce talent, Léa n’a eu de cesse de le pratiquer parallèlement à ses études. Cela afin de le développer, mais également de subvenir à ses besoins. En effet, issue d’une famille moins nantie, la coiffure selon Léa, a été d’un grand secours pour elle durant les moments de vache maigre. Associant au quotidien, courtoisie et respect de la clientèle, la coiffeuse est arrivée à faire de son local un endroit très fréquenté par la gent féminine.

Même si son travail tourne bien, Léa Bogbé rencontre quelques fois des difficultés. En effet, selon elle, les agents de la mairie des impôts lui font payer des taxes élevées. En dépit de ce fait, Léa ne se décourage pas. Elle envisage même très prochainement, d’ouvrir un grand local où elle fera en plus de la coiffure de l’esthétique.