La flambée des prix touche aujourd’hui pas mal de secteurs que ce soit dans l’alimentaire, le transport ou le commerce. Pon Wonou est une jeune femme, vendeuse de “placali” dans le nord de la Côte d’Ivoire précisément à Odienné. Son domaine d’activité n’est pas épargnée de la vie cher. Toutes les denrées qui entrent dans la composition de ses mets ont connu une augmentation. Par exemple le cube d’assainissement aussi appelé “Cube Maggi” est passé de 4 à 3 à 100 FCFA et cela sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Elle nous explique : « Tout est vraiment devenu cher. Les graines de palme que j’utilise pour préparer ma sauce à augmenter ; l’huile est cher ; le poisson aussi. »
Cette commerçante installée dans la ville de Kabadougou a aussi vu ses bénéfices baisser de près de 50 %. « … Avant je pouvais gagner 20.000 FCFA comme bénéfice, mais maintenant, je gagne dans les 10.000 FCFA. » Pour conserver sa clientèle, elle préfère garder le prix de ses plats au prix habituel. Rappelons qu’à la suite d’une visite au Forum des Marchés d’Adjamé le 2 juillet, Patrick Achi, le Premier ministre ivoirien a annoncé, la réactivation et le renforcement des actions du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC). Objectif, stopper l’augmentation abusive de certaines denrées alimentaires.
Robert Bassinga, contributeur PepeSoupe à Odienné