Les revendeurs de poulet ont ceci de commun qu’ils doivent s’occuper de la survie de leurs gallinacés et ensuite trouver le moyen de les écouler ou les vendre.
Sawadogo Boukary est vendeur de poulets au marché Bondoukou. C’est une activité dont il a hérité de son père auprès de qui il a appris toutes les ficelles du métier. Le père lui a aussi indiqué toutes les zones d’approvisionnement connues de lui auxquelles lui-même Boukary en a rajouté.
Sa principale zone d’approvisionnement est Bouna, ville située à 169 km avec un temps estimée à 2 heures de route en voiture. Là-bas comme partout, le prix est fixé en fonction de la forme et du poids du poulet. On a donc selon ces critères de poulets qui peuvent coûter à l’unité 2000 f, 2500 f, 3 000 f, 6 000 f CFA. Boukary peut faire une recette journalière qui oscille entre 40 000 f, 50 000 f et 60 000 f FA en période basse. Cette somme peut passer du simple au double pendant les périodes de fête.
Les pertes, il en rencontre. Ils lui arrivent d’en faire lors du transport des volailles et souvent dans la négociation avec les principaux acheteurs que sont les restaurants et maquis. Ces écueils ne peuvent pas constituer un motif d’abandon puisque, dit-il ce sont des situations périodiques qu’il faut prévoir dans le commerce de la volaille.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe à Bondoukou

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