Issu d’une famille de planteur, Ira Fousseni est initié dès l’enfance aux travaux champêtres. Tout comme le reste de la famille. Mais Fousseni est plus tard orienté à l’apprentissage de la ferronnerie par le canal de son grand-père. C’est le début d’une aventure jalonné d’échec et de réussite. L’année 1999 fut l’année de ces premiers pas dans le métier. Il reçu une formation rigide et rigoureuse au près de Yapo Coulibaly à Bocanda. Étant dans une situation de travail pénible, il s’accroche et acquiert de l’expérience. Tout ces années passées à apprendre, il prend la décision de s’installer. De Bocanda à Bouaké il s’installe finalement à Abidjan derrière la cité Oribat non loin de l’église assemblée de Dieu. Là il fond son activité à partir de ses propres moyens. La difficulté dans ce métier est le risque d’être électrocuté et de se blesser. L’ achat du matériel est aussi un problème crucial. Car le matériel adéquat ne se trouve “qu’ à Adjamé où à Abobo” a-t-il affirmé. Malgré, l’oppression qu’il subit dans son entreprise , Fousseni arrive à joindre les deux bouts. Avec le sentiment de moderniser un jour son activité. “La patience et la volonté mise ensemble sont toujours récompensés” tel son les propos qui motive Fousseni dans sa tâche.
Sie Josué KAMBOU, contributeur Pepesoupe à Abobo. Le 19 avril 2021
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