Pour exercer son activité de ferronnier-soudeur au quartier Dokui d’Abobo, Jean-Pierre Kouakou Kouassi quitte, tous les jours dès 7 heures, son domicile situé à Angré 22ème arrondissement pour se rendre à son travail. Bien que de repos, ce dimanche 8 novembre 2020, l’artisan a accepté d’ouvrir le local dans lequel il travaille afin d’achever la fabrication des antivols d’un client.
Revenant sur les raisons qui l’ont amené à embrasser ce métier, Jean-Pierre a indiqué qu’il a choisi ce job par amour. « Depuis mon enfance, je voulais faire de la soudure bâtiment. C’est un travail qui me passionne », a-t-il révélé. Pour arriver à ses fins, en 2000, il intègre l’atelier de son oncle Prosper Koffi Koffi où il apprend 10 années durant la ferronnerie et la soudure. Fort de cette expérience, Jean-Pierre est sollicité dans un autre atelier du quartier Dokui non loin du lycée Adama Sanogo, pour son expertise.S pécialiste dans la fabrication de portes en fer, d’antivols, de hangar et de préau métallique, il dit gagner lorsque ses affaires tournent bien, un revenu compris entre 150 et 200 mille francs CFA par mois. Avec ses gains, il confie arriver à mener une vie décente avec sa femme et son enfant. De plus, cela lui permet par moment d’assister certains membres de sa famille dans le besoin.
Parlant de ses rêves à l’avenir, Jean-Pierre Kouakou Kouassi a signifié vouloir ouvrir son propre local pour jouir pleinement de son labeur. En outre, il envisage, à la réalisation de ce projet, d’acheter un terrain pour se bâtir une maison. Ce, dans le but de profiter d’un repos mérité dans ses vieux jours. Soucieux de la relève, il a souhaité former d’autres ferronniers pour assurer la continuité de son œuvre.