Pour s’assumer financièrement, c’est dans la commercialisation de produits détergents, précisément dans la vente de javel en grains que s’est lancée Affoussiata Bamba, une jeune commerçante établie dans la ville de Zuénoula. La vingtaine révolue, elle ne trouve aucune gêne à manier ce produit qui semble toxique sur la santé.
Assise en bordure de route au quartier Texas de la ville, elle s’applique à empaqueter le détergent dans du plastique, avant de le proposer à la vente. Rencontrée ce samedi 12 décembre 2020, Affoussiata n’a montré aucune difficulté à parler de cette activité qu’elle juge rentable. En effet, depuis deux ans qu’elle s’investit dans ce commerce, elle avoue qu’il lui permet de ne pas tendre la main. Interrogée sur les implications de son business, Affoussiata confie qu’elle part s’approvisionner à Bouaflé, capitale de la région de la Marahoué. Dès 08 heures, elle sort vendre le javel à ses clients qui l’utilisent pour différentes tâches ; soit pour la lessive, soit pour le ménage à la maison ou pour d’autres tâches.
S’agissant de ses revenus, la commerçante a laissé entendre qu’en plus de la vente en détail, elle propose également des paquets vendus en gros pour les autres commerçants établis dans les villages environnants. Ainsi, après une journée de vente, elle gagne en moyenne 5 à 8000 francs de bénéfice. Et comme elle vend tous les jours, sauf cas de force majeure, elle estime ses revenus mensuels à près de 240 mille francs CFA. Une somme qui lui permet de subvenir à ses besoins personnels et de nourrir des projets qu’elle a voulu secrets.
Des propos recueillis par Angèle N’Goran, le 12 décembre 2020, à Zuénoula.