Par manque de moyens financiers, Konaté Dramane quitte les bancs dès le primaire dans les années 1987. Dans le souci donc de soutenir son père, il décide de laisser la chance à ses nombreux frères et sœurs de poursuivre les études. Il se lance aussitôt dans la vente de moutons. Ce commerce est comme un héritage dans sa famille. En effet, Konaté succède à son père qui, à son temps, exerçait le même commerce. Ce 28 avril, nous l’avons rencontré à Duekoué. Dans cette ville située à l’ouest du pays, notre intervenant souligne qu’il y exerce ce métier depuis plusieurs années. Il fait savoir que c’est plutôt une activité qui nourrit son homme. Et ce, en dépit des difficultés avec l’alimentation et la santé des moutons. Ils se ravitaillent par des commandes.
Cependant, lorsque celles-ci sont tardives, et qu’ils sont en manque, Konaté et ses collègues, vendeurs de moutons, se ravitaillent chez des fournisseurs qui sont de passage. Il y a des fournisseurs qui se rendent dans des villes telles que Man, Danané ou même Biankouma. Ils profitent, donc, de leurs commandes pour se servir. En ce qui concerne les prix des bétails, il n’y en a pas de fixe. En réalité, les prix sont fixés en fonction des périodes. Comme il le signale, les temps deviennent de plus en plus durs et donc les tarifs ne font que grimper à leurs tours. Cependant, c’est une activité qui fonctionne beaucoup pendant les périodes de fête de Tabaski. Il fait savoir même qu’au cours de la dernière fête de Tabaski, les moutons étaient vendus à 70 000 FCFA. Mais au fur et à mesure qu’il en manque, ce prix connais une hausse. << ça commencé à 70 000 FCFA, on est à 90 jusqu’à 100 000 FCFA>>, a-t-il précisé.
Coulibaly Bamory, Contributeur PepeSoupe à Duékoué.
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