Issue d’une famille modeste, Ahou Rosine Koffi est bien déterminée à s’offrir de meilleures conditions de vie et devenir indépendante.
Après son admission au Baccalauréat il y a quelques années de cela, la jeune dame ne pouvait que rêver d’études universitaires sans le soutient financier de ses parents, à cause des difficultés financières qu’ils traversaient.

Refusant ce coup du sort et loin de baisser les bras, elle entreprend de passer des concours pour être admise à la Fonction Publique. Ce rêve, pour l’atteindre, nécessite tout de même de l’argent pour les frais de dossier, les frais de visite médicale, le transport… De l’argent qu’elle n’a pas.

Ahou décide donc de démarrer un commerce pour épargner.
C’est ainsi qu’elle se lance dans la vente d’attiéké et poissons frits. Elle s’installe devant la maison familiale sise au quartier Houphouet Boigny, dans la commune de Abobo.
“Je ne me plains pas de mon activité, j’en suis très fière au contraire. Grâce à la vente d’attiéké, je ne manque pas de petites pièces”, soutient-elle sourire aux lèvres, ce lundi 20 janvier 2020. La jeune dame de 35 ans confie qu’elle gagne chaque jour où elle travaille, entre 5.000 FCFA et 10.000 FCFA.

Cet argent lui sert à aider ses parents dans les charges de la maison et de s’occuper aussi de ses deux enfants. Si tout semble aller pour le mieux, Ahou n’abandonne pas son rêve d’intégrer la fonction publique ivoirienne.
“J’épargne toujours de l’argent et me présente régulièrement aux concours, une fois qu’ils sont lancés. Je n’ai pas encore été reçue mais je ne perds pas espoir”, rassure-t-elle.(262 mots)