Touré Mariam est une mère de 2 enfants, résidant au quartier Sokoura Bromakoté. Pour subvenir aux besoins de sa famille et aider son mari dans les charges, elle décide de se lancer dans le commerce du Garba. Tout a commencé en juin 2017, vu les charges s’élevées d’avec la naissance de son deuxième enfant et son mari malade, elle réfléchit à l’activité qu’elle devrait entreprendre et elle a trouvé l’attiéké comme réponse. Avec un fond de 60000 francs, elle se confectionne 2 tables et 2 bancs, achète du poisson thon et de l’attiéké puis elle s’installe devant la cour d’habitation. Les débuts ont été difficile vu sa position un peu cachée dans le quartier.

Mais au fil du temps, elle arrive à se faire une clientèle en raison, de son accueil chaleureux , de la propreté et la qualité de sa marchandise. Le coût de ses poissons va de 150 francs à 500 francs. Elle se fait souvent aider par son premier garçon Bachirou. Ce mardi 15 juin 2021, elle nous explique que : « En toute chose faut y mettre le courage ce commerce me permet aujourd’hui d’êtres épanoui avec ma famille car par jour je me fait au minimum 6500 comme bénéfice ».Mariam entrevoit plus tard agrandir son commerce en ouvrant une poissonnerie.
Sinwindé Cheick Mohamed contributeur PepeSoupe à Bouaké.
Lire aussi ⬇️
LA VENTE DU “GARBA”, UN SOUTIEN POUR ARMEL
ISSA LE VENDEUR DE GARBA
GRÂCE ‘’ AGRÉMENTE’’ LE GARBA DES ADEPTES