À Yopougon Sideci, sur le prolongement du palais de justice, se trouve un lavage auto qui ne passe pas inaperçu : le lavage Koné Drissa, également connu sous le nom de la cabine bleue. Cet établissement atypique est souvent envahi par les Gbakas (minicars), ce qui en fait un lieu très fréquenté. Les travailleurs que nous avons rencontrés ce lundi 13 juin à 13 heures ont confirmé que plusieurs dizaines de véhicules défilaient chaque jour dans ce lavage. Intrigués par cette activité intense, nous avons décidé de faire une pause et de nous plonger dans l’atmosphère trépidante de cet endroit qui ne désemplit presque jamais.
En l’espace d’une trentaine de minutes, nous avons pu observer une dizaine de minicars et quelques taxis entrer et sortir du lavage. Malgré leur emploi du temps chargé, nous avons réussi à échanger quelques mots avec les travailleurs. Yeboua Armel, qui y travaille depuis plusieurs années, nous a confié apprécier grandement son travail, même si certaines journées sont plus calmes que d’autres.
Koné Lacina, malgré son jeune âge, fait également partie des anciens de l’établissement. Il se réjouit de l’importante activité générée par le lavage de la cabine bleue et espère que cette dynamique perdurera dans le temps.
La rémunération des laveurs se fait au véhicule près. Pour chaque voiture, minicar ou moto lavé, le laveur perçoit environ 100 à 150 francs. Certains parviennent même à gagner en moyenne entre 3 000 et 5 000 francs par jour. Ces chiffres témoignent de l’opportunité économique offerte par ce lavage auto animé.
Le lavage Koné Drissa à Yopougon Sideci est une référence en la matière. Les nombreux véhicules qui y défilent chaque jour témoignent de l’importance de cet établissement dans la vie quotidienne des conducteurs et des professionnels du transport à Yopougon Sideci.
Bainguié Jean-François, contributeur PepeSoupe à Yopougon.