À son arrivée en Côte d’Ivoire, il y a de cela 15 ans, Soul Kaboré a multiplié les petits boulots pour se constituer son fonds de commerce. Une fois cet objectif atteint, il s’est lancé dans le maraîchage, en 2008. Sur une parcelle de 50 m2 qu’on lui a prêtée, Soul a choisi de cultiver les feuilles de laitue. Alors, il s’est investi pleinement dans cette activité qui fait aujourd’hui son bonheur.
Rencontré en plein labour de son lopin de terre, le mercredi 26 janvier 2020, Soul partage les avantages qu’il tire de la culture de laitue. Pour ce père de 2 enfants, s’il arrive à joindre les deux bouts, c’est grâce aux retombées du maraichage. « La laitue est une plante saisonnière qui demande beaucoup d’attention. Si elles sont bien entretenues, elles donnent des récoltes abondantes. A chaque récolte, les ventes varient entre 120 et 200 mille francs CFA. Ce qui m’a permis d’acheter ma propre parcelle que j’exploite aujourd’hui », a-t-il expliqué.
Malgré cet aspect positif, Soul n’a pas omis de mentionner les difficultés qui existent dans cette culture. Sur ce point, il évoque l’impossibilité pour lui d’étendre sa portion de terre, car il partage ce site avec plusieurs autres maraîchers. En plus de cela, Soul a révélé l’utilisation de pesticides de mauvaise qualité par certains jardiniers. Ce qui, selon lui, pourrait constituer une menace pour ses plants. Face à cette situation, il compte trouver une nouvelle parcelle sur un autre site. En attendant que cela se réalise, il continue à donner vie à ses plantes avec passion.