La crise sanitaire due à la maladie du Covid-19 et les mesures de prévention prises à cet effet ont créé un ralentissement dans plusieurs secteurs d’activité. C’est le constat qu’a fait Salif Kaboré, le jeudi 09 avril 2020 à 11 heures 17 minutes dans les rues de Koumassi. Dans une charrette contenant des boîtes de café en poudre et en sachet, des cartons de thé et des thermos contenant de l’eau chaude, il propose son service aux clients.
Depuis l’entrée en Côte d’Ivoire du Coronavirus, ce vendeur ambulant de café et de thé a vu ses revenus diminuer. En effet, Salif a affirmé que par le passé son bénéfice oscillait entre 5.000 et 8.500 francs CFA par jour. Avec la crise, cette somme a baissé pour se retrouver entre 2500 et 4000 francs CFA par jour.
Évoquant les raisons probables de cette baisse significative de son chiffre d’affaire, Salif pense qu’elles ont pour origine le ralentissement de la chaîne de production et de distribution au niveau mondial et local. De plus, il a ajouté qu’avec l’auto-confinement de la population, les rues sont moins bondées de monde, par conséquent moins de clients.
Pour soutenir les commerces, qui en cette période de crise sanitaire peinent à se retrouver, Salif Kaboré a proposé que l’état injecte une partie du budget national dans l’économie. En espérant que sa proposition soit en phase avec les décisions des gouvernants, Salif Kaboré ne cesse pas pour autant de continuer à chercher son pain en arpentant les rues de Koumassi.