Par manque de moyens financiers, Marius Kouamé a arrêté les études en classe de CM2. Installé dans la ville d’Abidjan depuis 2011, il va s’essayer à plusieurs activités économiques. D’abord, il entreprend le travail de lavage de voitures. Après, des années sans succès, il opte pour la vente des crèmes stars. Aujourd’hui, gérant de cette entreprise, Marius Kouamé nous a parlé de ses débuts, le lundi 18 mai 2020 à son lieu de travail au quartier Maroc à Yopougon.
Selon lui, après 50 sachets de crème vendus, il recevait une somme de 1000 francs CFA par jour comme bénéfice. Voyant ce commerce plus rentable, il se dirigeait vers les écoles, les marchés ou dans les endroits de forte affluence pour proposer ses délices.« La bataille n’était pas facile parce qu’il fallait parcourir plusieurs quartiers dans le but de rentrer avec quelques choses à la maison », s’est-il rappelé. Intervenant sur sa nouvelle tâche, il a indiqué qu’il est chargé de veiller sur les nouveaux employés dans ce domaine.
Par ailleurs, il a ajouté qu’il rencontre des difficultés avec ses travailleurs. « Nous avons été victimes de nombre disparitions de chariots. Des personnes viennent témoigner une envie de vouloir travailler sans pièces d’identité. Après avoir livré la marchandise, ils ne reviennent plus », a confié Marius Kouamé. Désormais, celui qui n’a pas de pièces d’identité ne peut pas faire partir de son équipe.
Notons que son salaire mensuel est fixé à 90 mille francs CFA. Cette somme lui permet de subvenir à ses besoins.