Dans le nord de la Côte d’Ivoire, à Korhogo, une coopérative féminine fait rayonner le précieux beurre de karité. Tchéregnimin, c’est le nom de ce collectif de 56 femmes passionnées, qui transforment avec amour les noix de l’arbre à beurre en une onctueuse merveille naturelle.
Leurs mains expertes récoltent, décortiquent et broient les amandes selon des méthodes ancestrales, respectueuses de l’environnement. Aucun intrant chimique n’entre dans la composition de leur beurre de karité, certifié 100% bio et d’une qualité irréprochable.
“Notre objectif est de préserver les traditions tout en offrant un produit d’excellence” explique Mariam Coulibaly, présidente de la coopérative. Une quête d’authenticité qui ne passe pas inaperçue puisque le beurre de karité de Tchéregnimin est rapidement devenu une référence dans la région.
Mais malgré son succès grandissant, la coopérative peine parfois à écouler la totalité de sa production. Un cruel paradoxe quand on connait les innombrables bienfaits du beurre de karité, tant pour les soins du corps que pour bien d’autres usages cosmétiques et culinaires.
Pourtant, les femmes de Tchéregnimin ne lésinent pas sur les efforts. Des journées entières sont consacrées à la transformation artisanale des noix, dans le respect des traditions séculaires. Un véritable labour d’amour récompensé par un beurre d’une onctuosité, d’une douceur et d’un parfum incomparables.
Que ce soit sous forme de pains ou de pots, leurs produits sont proposés à la vente à des prix plus que raisonnables, variant entre 1500 et 2500 FCFA selon les conditionnements. Une aubaine pour s’offrir ce pur joyau du terroir ivoirien !
Au-delà de l’aspect commercial, Tchéregnimin est surtout un formidable exemple d’entrepreneuriat féminin et de sauvegarde du patrimoine. Un modèle d’autonomisation à même d’inspirer de nombreuses autres coopératives à travers le pays.
