Le charbon de coques de coco, vous connaissez ? Madame Abé Koko Pauline qui dit être âgée de 40 ans en fabrique à N’Djem non loin de Jacqueville. Ce 19 janvier 2020, sur un terrain vague et sableux à l’écart des concessions, des volutes de fumée montent vers le ciel.
Débout à côté d’un fût métallique Koko Pauline regarde les coques de coco séchées brûler tout doucement. Elle les laisse brûler jusqu’à obtenir des morceaux de charbon qu’elle vends aux ménages. Cette activité, dame Koko Pauline déclare l’exercer depuis plus de 2 ans.
Elle aurait abandonné la préparation de l’attiéké selon elle bien plus éprouvante pour celle-ci. Elle semble trouver son compte car tous les jours elle reçoit de nombreux clients, elle atteint 20.000 francs CFA comme recette.
Notons que dame Koko Pauline n’a aucune protection malgré son exposition quotidienne à cette fumée ocre. Elle travaille pratiquement tous les jours et le plus clair du temps en position débout. Mais la pénibilité du travail ne la décourage pas outre mesure car selon elle, c’est bien mieux que son activité précédente.
Lorsque nous prenions congé d’elle, elle avait extrait du charbon et chargeait à nouveau son fût de coques sèches pour lancer un autre processus. (217 mots)