Le mardi 21 janvier nous avons rencontré Tiémoko Ouattara, un jeune réparateur de sacs qui gagne son pain au marché de Koko. Auparavant vendeur de sacs, il a été piqué par le virus de la réparation des sacs et des ceintures.

A l’œuvre depuis deux ans, il explique que l’idée lui est venue lors de ses passages chez ses devanciers dans le métier, d’embrasser cette activité. Aujourd’hui, Tiémoko peut redonner vie à un vieux sac démodé. Mieux, avec quelques idées de conceptions, créer un style pour chacun de ses clients.

Ce savoir-faire lui a valu le titre de « Super réparateur de sacs » auprès de sa clientèle, qui ne cesse de s’offrir ses services. Tous les jours, avec son sac en bandoulière, c’est avec beaucoup de plaisir qu’il retrouve son atelier situé au rond-point du petit marché de Koko. Ouvert à partir de 7 heures, il reste dans cet univers jusqu’à 18h.

Tiémoko s’est fait aimer de sa clientèle grâce à son amour du travail bien fait. Il se dit satisfait de l’affluence de sa clientèle, même si celle-ci n’est pas toujours stable. Selon lui, « il y a plus de clients les mercredis, jour de marché à Koko, où il peut s’en sortir avec 3000 FCA comme recette journalière ».
Grâce à cette activité, Tiémoko s’estime épanoui malgré quelques difficultés. Il arrive à assumer ses charges personnelles et familiales. Il espère devenir plus tard un grand opérateur économique, qui participe au développement de sa localité.(259 mots)