La mère Fatoumata, 68 ans, fabrique de lui de palmiste depuis bientôt 30 ans. Elle passe de cours en cours pour ramasser les graines de palm auprès des ménages qui après avoir ôté la chair pour la cuisine s’en soit débarrassé. Elle habite dans le quartier Dioulabougou de Sintra. C’est assis sur un banc et muni d’une pierre qu’elle casse les graines de palme et en extrait les noyaux. Les amandes retirées sont passe au feu pour être grillé. C’est deux étapes passées, la mère Fatoumata va faire moudre les graines à la broyeuse. C’est après la broyeuse pour fragmenter les graines en petite particules qu’elle va presser les graines pour en extraire l’huile.
Une partie de cette huile sera vendu pour la consommation et l’autre partie servira à faire le savon noir à base de potasse pour la toilette. Elle vend cette huile pour ses vertus thérapeutiques.
Il est important de ne pas confondre l’huile de palme et l’huile de palmiste.
L’huile de palme est extraite de la chair du fruit. C’est avec cette huile qu’on obtient la sauce graine prisée par l’ensemble des ivoiriens. Alors que l’huile de palmiste est produite à partir du noyau broyé.
Jacques Alfred TAHO, contributeur pepesoupe, Sinfra