Au quartier Sokoura Liberté de la ville de Bouaké, vit Sali Yéyé. Maman Sali, comme l’appelle affectueusement son entourage est une dame âgée de 67 ans qui fait du tricotage, son passe-temps favori. De ce savoir-faire qu’elle manie depuis plusieurs années, elle crée différents accessoires qui apportent une touche d’esthétique au quotidien.
Pour en savoir davantage sur cet art particulier, un reporter de PepeSoupe est allé à sa rencontre ce lundi 04 janvier 2021, sous le coup de 09 heures. Sur les lieux, Maman Sali était déjà installée en aparté sur sa batte, ses outils de travail en main. Maniant avec aisance la laine et le crochet, la tricoteuse fait savoir qu’elle a appris cet art dans les années 70, aux côtés de sa tante Djénébou Traoré, qui vivait à l’époque au Burkina Faso. Elle confectionne divers accessoires qui permettent de décorer les bibliothèques, les meubles dans les ménages. Interrogée sur ses motivations dans l’exercice de cet art, l’ancienne vendeuse de pagnes révèle que le tricotage n’est juste qu’un loisir auquel elle prend plaisir.
« Le tricotage me permet de me divertir et de bouger un peu pour ne pas rester oisive. », s’est-elle exprimée. Bien qu’elle ne veuille pas en faire une activité commerciale, maman Sali dit tirer profit de ses produits finis qu’elle vend à des prix compris entre 1000 et 3000 francs CFA. Une somme qui lui donne de participer aux frais médicaux concernant le diabète et l’ulcère dont elle souffre.
Un sujet de Sinwindé Cheick, à Bouaké, le 04 janvier 2021.