Maniga Daguin, a embrassé le métier de couturier il y a neuf ans. Malgré les années qui passent, le jeune couturier n’a rien perdu de la passion qui l’animait à ses débuts. Tous les matins, à partir de 7 heures, il se rend à son atelier situé au quartier Koko Peyton et en repart aux environs de 20 heures.
Lorsqu’il est assis sur sa machine à coudre, il ne voit pas les heures passer. Pendant les périodes de fêtes, il passe des nuits entières à travailler pour satisfaire ses clientes. Ses gains journaliers varient entre 10 mille et 20 mille francs CFA. « Le métier de la couture nourrit son homme. Il suffit que tu prennes cela au sérieux et tu t’en sors convenablement », confie-t-il. Le rêve de Maniga Daguin est de devenir un grand couturier ayant plusieurs employés à son service.
Il économise une partie de ses revenus afin de réaliser ses projets. « Je rêve de disposer plusieurs ateliers de couture et avoir des personnes que je vais employer », envisage le jeune couturier de 28 ans.
Propos recueillis par Lamine Tabsoba, le samedi 13 mars 2021, à Bouaké.