Célibataire et mère de 3 enfants, Maïmouna Traoré, âgée de 27 ans, a fait de l’esthétique son métier phare. À en croire ses propos, elle est arrivée dans ce domaine après avoir abandonné ses cours en 2013. Après 7 années d’apprentissage, elle s’est envolée pour la capitale du Gbêkê, en juin 2020. Là-bas, elle s’est installée au quartier Sokoura .
Une fois dans la capitale de la paix, elle s’est procurée du matériel de manucure et pédicure et des produits de maquillage. N’ayant pas de local pour mener son activité, elle a décidé de l’exercer à son domicile. Grâce à son sens du travail bien fait, elle a indiqué qu’elle ne manquait pas de clientèle. « Je connais mon travail. Donc, je ne crains rien. Je suis à la maison, c’est de bouche à oreille que les femmes retrouvent ma maison et elles repartent satisfaites », a-t-elle affirmé. Chez Maïmouna, le prix des prestations varie entre 250 et 2000 francs CFA.

« Le nettoyage des ongles est à 250 francs CFA, la pose des vernis à 500 francs CFA, les faux ongles à 1500 voire 2000 francs CFA selon la qualité », dit la jeune dame de 27 ans. En plus de l’esthétique, elle a signifié qu’elle intervenait dans le domaine du massage et du maquillage. Avec une telle expérience, cette jeune dame entrevoit d’ouvrir un magasin et d’exercer son activité.