Les parents aspirent toujours au meilleur pour leurs enfants. C’est ce que tente de faire Nadège Koffi pour son fils. Nadège abandonne l’école par manque de moyens financiers, alors qu’elle est au cours moyen élémentaire 1. Elle décide de venir à l’aventure à Abidjan. Sans formation professionnelle et sans expérience professionnelle, elle se résout à exercer le métier de fille de ménage. Elle dépose ses valises au sein d’une famille installée au quartier Cité cadre à Cocody.
Pour cette famille, Nadège s’occupe des tâches ménagères notamment l’entretien de la maison, la vaisselle et la lessive. Elle se réveille dès 5 heures et 30 minutes et ne s’endort qu’à 21 heures, une fois ses tâches journalières terminées.
Sur les contraintes du travail, elle dit ceci : “Ce métier n’est pas physiquement contraignant. Je me réveille aussi tôt pour m’occuper de la maison parce qu’on peut recevoir de la visite et cela ne serait pas bien. Aussi, quand je me lève tôt, je finis tôt et ça me laisse du temps libre pour me reposer ou faire autre chose. Notons aussi que je suis dans une famille qui m’a finalement adoptée et l’atmosphère de travail compte pour beaucoup.”
Elle est payée au SMIG c’est-à-dire 60.000 FCFA. Mais Nadège ne paye ni loyer ni factures car elle est logée et blanchie. Elle peut librement envoyer une partie de sa paie à ses parents qui s’en servent pour s’occuper de son fils. “Je veux que mon fils aille à l’école. C’est pour lui que je me bats aujourd’hui”, nous confie-t-elle. Elle épargne le reste de son salaire. Elle souhaite ouvrir bientôt son commerce. (286 mots)
