Dans le monde de la couture, la retouche consiste à apporter une modification plus ou moins partielle à un vêtement pour l’adapter à la morphologie de celui qui le porte. Cette activité s’est répandue un peu partout avec l’importation et la vente massive des vêtements de seconde main, prêt-à-porter, appelés communément « friperies » Ou « brode ». Plusieurs personnes se sont investies dans ce secteur et y gagnent leur vie. C’est le cas de Moumouni Diallo.
Moumouni est un quinquagénaire, originaire du Niger et père de huit enfants. Selon lui, c’est en 1997 que débute sa carrière de spécialiste en retouche lorsqu’il rejoignit son frère en Côte d’Ivoire. Il a collaboré d’abord pendant plusieurs années avec celui-ci. Pour être autonome et travailler à son propre compte, il a décidé de s’offrir une machine à coudre et de l’ensemble du petit matériel que nécessite cette activité et s’est installé dans la commune de Yopongon au quartier marin de Niangon.
Concernant ses gains, Moumouni a révélé, le jeudi 6 aout 2020 que sa recette journalière s’élève à plus de 5 000 francs CFA. Grâce aux revenus de cette activité, il assure pleinement et sans grandes difficultés les charges familiales, la scolarité de ses enfants et dispose de certaines réalisations dans son pays d’origine. Interrogés, les clients trouvés sur place n’ont pas manqué de le féliciter pour son dynamisme dans son travail, de relever d’autres qualités que sont le respect des rendez-vous, la simplicité et l’accueil chaleureux qu’il leur réserve. Avec l’assouplissement des mesures barrières, Moumouni compte effectuer un voyage au Niger pour revoir sa famille.