Les petits commerces permettent à beaucoup de femmes d’épauler leurs conjoints. C’est le cas de Nadège Coulibaly. Fiancée à un jeune maçon, elle est mère d’une fillette de trois ans.
Pour soutenir son homme dans les charges de la famille, Nadège Coulibaly tient un petit commerce à la Riviera-palmeraie non loin de la pharmacie Marthe Robin, depuis deux ans. Ce samedi 25 janvier 2020, nous l’avons rencontré sur son lieu de vente. Arrêtée derrière une table, elle propose de l’eau glacée et du popcorn appelé dans le jargon ivoirien « bon maïs ».

Interrogée sur les contours de son activité, elle explique en ces termes : « Pour l’eau, je prends le paquet à 300 francs CFA et je vends à 625 francs CFA, donc je gagne 325 francs CFA comme bénéfice », avant d’ajouter « je peux vendre deux à trois paquets par jour ».
En ce qui concerne les popcorns, elle explique que le kilogramme de maïs coûte 400 francs CFA. Mais, en y ajoutant ses dépenses d’huile et de lait, elle investit au total 800 francs CFA pour chaque kilogramme. Après la vente, elle gagne entre 600 francs CFA et 800 francs CFA comme bénéfice. Son revenu global journalier est compris entre 1000 francs CFA et 2000 francs CFA.
Selon elle, une partie de cet argent est consacrée aux charges de la famille. Pour la jeune vendeuse, il est hors de question de rester sans rien faire et de tout attendre de son homme. « Chacun doit apporter sa contribution dans le foyer », a-t-elle insisté. (247 mots)