Cécile Amoin Konan est âgée de 52 ans. Dans le quartier île verte d’Abobo, elle est propriétaire d’un espace où elle vend du placali, un met à base de manioc accompagné de différentes sauces. Le Dimanche 26 janvier 2020, comme tous les jours de la semaine, elle reçoit la clientèle qui vient pour déguster ses plats.

Aujourd’hui, Cécile Amoin Konan est devenue une femme pionnière dans ce commerce. Avec 15 années d’expérience, elle sait comment faire tourner sa petite affaire.
Tous les lundis à 7 heures, elle va s’approvisionner au marché d’Abobo. Ses achats se composent de 2 sacs de placali au prix de 15.000 Francs CFA l’unité. Pour les sauces, elle prévoit un budget global d’environ 60.000 Francs CFA.

En fin de semaine, une fois la vente terminée, la commerçante dit s’en sortir avec un bénéfice qui varie entre 115.000 francs CFA et 135.000 Francs CFA.
Malgré l’aspect positif de son affaire, la restauratrice fait noter des difficultés.

« La vente de placali est rentable. Mais compte tenu de mon âge et de la chaleur du feu, c’est difficile (…) Mes sœurs du village me fournissent souvent en placali et graines. Une fois que je fini de vendre, je leur rembourse ce que je leur dois et cela m’aide beaucoup. », affirme-t-elle.

Selon elle, plus le temps passe, plus le travail devient difficile. Cécile Amoin Konan pense donc à se retirer, raison pour laquelle elle emploie ses nièces, qui assurent le ménage et le service. Elle envisage de se faire remplacer par sa cousine. (282 mots)