Très tôt passionné de dessins, Néhémie Marc Yao Konan encore élève à l’école primaire dans la ville de Bouaké a décidé d’arrêter ses études pour se consacrer à cet art. Ainsi, après avoir mis un terme à sa scolarité en 2002, le jeune Néhémie s’est ‘’installé’’ à son propre compte pour exercer en tant que calligraphe. Depuis lors, il parcourt quand il est sollicité les quartiers de la ville de Gbêkê pour faire ses prestations.
À cet effet, le mardi 15 septembre 2020 à 16 heures, c’est à la gare d’une compagnie de transport routier au quartier Commerce, que les services du jeune homme ont été demandés. Son travail, ledit jour, consistait à marquer des informations sur le portail de ladite société de transport. Pour ce faire, après avoir formé les différentes lettres contenant le message, Néhémie s’est servi d’un seau afin de gagner en taille pour exécuter sa tâche. Malgré les rayons du soleil qui ne le ménageaient pas, Néhémie vaquait à ses occupations comme si de rien n’était.
Selon lui, en plus de lui procurer de la joie, le travail de calligraphe l’aide à subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. « Je suis très heureux de mon travail. J’arrive à me défendre grâce à cela. Il arrive que je gagne 8 ou 10 mille francs CFA par jour. Mais tout dépend de ce que Dieu me donne », a-t-il confié. Père d’une fille, Néhémie Marc Yao Konan dit se battre pour donner un avenir meilleur à son enfant.
